Ferblanterie Dufort & Fils excelle dans la fabrication et l’installation de toitures ancestrales. Notre équipe emploie des techniques immémoriales tant pour entretenir que pour remettre à neuf les toitures anciennes. Que ce soit pour la réfection et l’assemblage d’une toiture « à la canadienne », d’une toiture à baguette ou d’une toiture pincette, notre équipe expérimentée et qualifiée a accumulé de nombreux savoirs transmis de génération en génération.
Dans cet article, nous vous présentons les différents types de toitures ancestrales ainsi que leurs spécificités respectives.
La toiture à baguette
Importée d’Europe au début du 19e siècle, l’appellation « à baguette » tient son origine des baguettes de bois sur lesquelles étaient assemblées les feuilles de métal. Cette sorte de toiture conserve toute sa jeunesse grâce à la solidité de la technique. Selon la forme du toit et la largeur des feuilles de métal employées, le motif peut varier sensiblement. La toiture à baguette était souvent utilisée pour le recouvrement des toits à deux versants, en pavillon et à mansarde, comportant une inclinaison de quinze degrés. Elle pouvait parfois être combinée à la technique de la tôle « à la canadienne ».
La toiture « à la canadienne »
Identifiable par son motif remémorant une multitude d’écailles à plat, la toiture en tôle « à la canadienne » a connu un pic de popularité entre les années 1750 et 1850. Élaborée pour résoudre un important problème de résistance des tôles soudées, cette technique de conception est l’une des plus anciennes employées en ferblanterie. La toiture « à la canadienne » a été utilisée jusqu’au début du 20e siècle. Aujourd’hui, son utilisation est axée sur la réfection et la réparation de bâtiments anciens.
La toiture dite « pincette »
La technique dite « pincette » consiste à unir deux panneaux d’environ 20 pouces et demi de large, incluant une agrafe verticale à double pile d’un demi-pouce. Ce demi-pouce est écrasé permettant ainsi aux deux panneaux de se dilater pour pouvoir affronter efficacement les changements climatiques. Fabriquée chez nous, à la main et avec un outillage ancestral, la toiture « pincette » est sans contredit la technique la plus populaire. Elle est souvent imitée par des entreprises spécialisées en produits préfabriqués.
Les autres matériaux utilisés chez nous
En plus d’être spécialisés dans les toitures ancestrales, nous utilisons des matériaux souvent méconnus du grand public : l’ardoise et le cuivre.
Très peu employée au Québec, l’ardoise est plus dispendieuse que les toitures en préfabriqué. Cette pierre assure une forte étanchéité et offre une résistance supérieure aux éléments extérieurs grâce à son inflammabilité. Sachez qu’une toiture en ardoise a une durée de vie de plus de 75 ans ! En contrepartie, il est essentiel que l’entrepreneur chargé de son installation soit expérimenté afin d’éviter les problèmes.
Quant à lui, le cuivre est surtout utilisé pour son cachet. Présentant les mêmes avantages que le toit en acier, la couleur verdâtre habituelle du cuivre fera son apparition au fil du temps et sa durabilité est aussi longue que l’ardoise.
Pour en savoir plus sur les girouettes artisanales, nous vous invitions à visiter notre site Web à l’adresse suivante : https://ferblanteriedufort.com/